CESAM
vous invite à découvrir
|
Cliquez
sur le lien en bleu souligné pour obtenir
ce que vous recherchez
Pour le reste de notre site, voir la colonne à gauche de votre écran
-
Toute personne, toute administration ou, toute collectivité
qui se sentirait visée à tort et injustement
dans ce site internet est priée de nous le faire savoir afin que nous
procédions, dans les plus brefs délais,
aux modifications ou aux suppressions nécessaires.
- CESAM - Nice -
_____________________________________
La présentation de nos lettres envoyées ou reçues ayant été modifiées pour être passées sur ce site Internet, nos adhérents peuvent obtenir gratuitement une copie des originaux
_____________________________________
Pour
vous promener en toute sécurité sur les sentiers littoraux de
notre département,
Pour savoir comment s'y rendre, pensez à vous procurer les guides "RANDOXYGENE"
gratuits de Conseil Général.
Plusieurs guides sont édités sur les sentiers littoraux autour
de nos caps et sur les randonnées en montagne
par les services "randonnées" de Monsieur AUDIBERT grand spécialiste
de la montagne.
_____________________________________
somproj
CESAM
Caps et Sentiers des Alpes Maritimes
Nos projets et nos actions
réalisés et en cours
Le
souterrain Marichu
Terminé
La
décharge de Villefranche sur Mer
Terminé
Le Sentier
du Cap de Nice
En cours
Sentier des Marinières
à Passable
En projet
Promenade des Deux Ports à
Beaulieu
En projet
Passage
des falaises de Maeterlinck
Projet
Notre combat
L'association CESAM
![]() |
Ce
magnifique canon repêché dans la rade de Villefranche-sur-Mer se trouve
dans la première cour de la citadelle de la ville.
Il symbolise notre combat en faveur des sentiers littoraux et de leur environnement dans les Alpes-Maritimes |
La DDE Maritime connait-elle
la Loi Littoral ?
Par lettre
en date du 23 novembre 1999, adressée au préfet des Alpes-Maritimes
nous évoquons pour la 1ère fois la loi Littoral en demandant
si l'hôtel Maeterlinck n'a pas contrevenu à celle-ci en construisant
une clôture, un port et un funiculaire sur le DPM (Domaine Public Maritime).
Nous évoquions également un sentier littoral de Nice à
Villefranche-sur-Mer.
Le 6 avril 2000, réponse du préfet ou plutôt du directeur
de la DDE maritime qui nous précise que le secteur est rocheux et particulièrement
escarpé : compte tenu de cette configuration, le DPM émergé
est inexistant. La servitude de passage des piétons le long du littoral
n'est donc pas applicable dans cette zone et le sentier littoral ne peut être
aménagé.
Nous sommes peut-être naïfs, mais nous, nous connaissons la Loi
Littoral.
Le directeur de la DDE maritime voudrait nous faire croire les sentiers littoraux
doivent passer sur le DPM. Qu'il se reporte donc à la Loi Littoral,
Article L160-6 : " Les propriétés privées
riveraines du domaine public maritime sont grevées sur une bande de
trois mètres de largeur d'une servitude destinée à assurer
exclusivement le passage des piétons ".
Ce 1er rapport avec la DDE ne présage rien de bon
Le 25 avril 2000, nous revenons à la charge en adressant une nouvelle
lettre à la préfecture en lui demandant la reprise d'une étude
sur ce même sentier littoral entreprise par la DDE à la fin des
années 80. Cette étude avait été stoppée
juste avant de début des travaux réalisés sur le DPM
par l'hôtel Maeterlinck !!!
Après 2 rappels de notre lettre du 25 avril 2000, les 14 juin et le
4 aout 2000; Demi-revirement de la préfecture. Le 19 septembre 2000
elle nous confirme toujours que le passage des piétons sous Maeterlinck
n'est pas applicable parce que le DPM est quasi inexistant, mais nous sommes
informés que des aménagements sont prévus en 2001 sur
le cap de Nice entre la Pointe Madame et la pointe des Sans-culotte pour permettre
une liaison à l'Est avec la commune de Villefranche-sur-Mer
Le 25 septembre 2000, nous écrivons une nouvelle fois à la préfecture
pour obtenir un sentier complet entre Nice et Villefranche.
_______________________________
- 1 Dans notre lettre de CESAM, N° 59, au 1er paragraphe, nous nous plaignions
que la préfecture n'organisait plus de réunions d'information sur le littoral
des Alpes-Maritimes et en particulier sur les sentiers littoraux et le DPM.
Entre temps, 48h après l'envoi de cette " Lettre de CESAM " n° 59 ; la préfecture
nous à envoyé, joint à une lettre non datée, une note intérieure également
non datée, de la DDE Maritime présentant l'état d'avancement des travaux ou
des études pour les principaux secteurs concernés ainsi qu'un CD Rom dédié
au bilan 2006 et aux perspectives 2007. Lire cette note,
pour vous tenir au courant. Pour le reste, la préfecture ne nous répond toujours
plus à nos lettres de demandes de copies de documents communicables (AOT,-
Liste des occupations du DPM, - Procès
verbaux de la commission du même nom). Lesquels nous sont indispensables
pour étudier nos dossiers.
A la suite de la parution de notre "Letre de CESAM" n°59, NICE-MATIN a pris le relai en faisant paraitre dans ses colonnes du 27 mai 2007, un article sous le titre : " un coup de gueule associatif ". Le lire
Depuis les relations avec la préfecture se sont améliorées.
CESAM
prend part
à la protection et à l'amélioration de l'environnement
du littoral des Alpes Maritimes.
Elle essaye de limiter au maximum tous les aménagements susceptibles
de porter atteinte à cet environnement.
Dans les conditions définies par la loi, nous nous réservons la
possibilité de poursuivre toute personne
afin qu'elle répare les dommages qu'elle a causé.
Nous demandons
à nos lecteurs toute leur indulgence au sujet de l'agressivité
de certains paragraphes qu'ils trouveront dans ce site. Nous espérons
qu'ils voudront bien nous comprendre quand ils découvriront que
les pouvoirs publics et certaines collectivités locales nous ont trompés
à plusieurs reprises.
Nous n'acceptons pas d'être pris pour ce que nous ne sommes pas.
CESAM constate
avec amertume l'immobilisme de certaines administrations, sinon leur opposition,
pour tout ce qui touche les sentiers de notre littoral
et tout particulièrement pour le sentier du Cap de Nice et son prolongement.
Il
s'agit bien d'un combat que, depuis des années, nous menons face aux
pouvoirs publics et aux collectivités locales.
Il arrive parfois que ceux-ci :
Par des promesses, on fait patienter en même temps qu'on retarde des réalisations tant attendues par tous. Nous connaissons cela depuis 1998, première année où nous nous sommes intéressés aux sentiers littoraux des Alpes Maritimes.
Paraphrasant un haut magistrat de notre ville qui se demandait si Nice est encore en France, CESAM se demande si le littoral des Alpes Maritimes ne se trouve pas dans une république bananière…
N'a-t-on pas vu entre autres :
-Un maire de Nice qui entérine la radiation de 120 m2 de notre patrimoine communal sur le littoral (Nice-Matin du 26.11.2002) au bénéfice d'un constructeur en délicatesse, depuis des années, avec la justice au sujet d'un permis de construire non respecté. Le plus cocasse dans cette transaction, c'est qu'il ne s'agit peut-être pas d'une partie du domaine communal mais plutôt du domaine public maritime...qui appartient à l'Etat.
- Un cadre supérieur de la DDE faciliter la construction illégale d'une énorme villa sur le bord de mer du Cap d'Antibes. Ce cadre aurait été condamné à un an de prison avec sursis. Précisons que le propriétaire a vu sa villa détruite sur ordre des tribunaux.
- Un autre, accepter un faux plan lors d'une demande d'AOT pour, semble-t-il, faire diminuer une redevance domaniale.
Des exemples comme cela, nous pouvons malheureusement vous en citer beaucoup d'autres.
"La loi littoral n'est
utile que si particuliers et associations décident de la faire respecter.
Il ne faut guère compter sur les services de l'Etat pour l'imposer"
(QC n°384).
Pour ce qui est des sentiers littoraux des Alpes Maritimes et des aménagements
dans la bande littorale des 100 mètres, même mis devant des illégalités
flagrantes, l'Etat et les collectivités locales ne se sentent même
pas obligés de faire respecter la loi.
A titre d'exemple, voir notre Notre
Analyse sur une Autorisation d'Occupation Temporaire (AOT) accordée
par la préfecture en 1990.
Partisan d'une totale transparence,
CESAM avertit les pouvoirs publics et les colectivités locales, sur chacune
de ses correspondances, que ses échanges de courriers pourront être édités
sur son site Internet et dans ses lettres périodiques envoyées par e-mail à
ses adhérents internautes et à certains de ses correspondants. L'abonnement
à ces lettres est gratuit. Il suffit d'envoyer son adresse e-mail à asscesam@wanadoo.fr
L'association
CESAM
(Caps Et Sentiers des Alpes Maritimes)
a été enregistrée à la préfecture des Alpes Maritimes,
le 27 juin 2001, sous le n° 0062023178.
Elle a été agréée "association de Protection
de l'Environnement"
Par Arrêté Préfectoral en date du 30 mars 2005
Elle est la suite logique de la " Coordination du sentier du Cap de Nice ".
CESAM réunit
un groupe d'amis qui oeuvrent, interviennent et se battent en faveur des
sentiers littoraux des Alpes Maritimes et de leur environnement.
Son président
Jean CLARY-BOUSQUET et son vice président Jean DUHAMEL
ont été chargés d'animer l'association CESAM
Leur
combat c'est la protection et l'amélioration de notre cadre de vie sur
le littoral des Alpes Maritimes.
Ces sentiers
littoraux, en nombre insuffisant dans notre département,
favorisent une meilleure connaissance de notre patrimoine commun le long du
rivage.
Ils constituent un agrément de vie indéniable pour ses habitants
en même temps qu'un attrait touristique supplémentaire
le long de notre côte trop urbanisée.
Nous ne sommes pas tous égaux devant la loi littorale
Bréviaire des passe-droits
Corsica
- mai 2007- page 16 - Extraits
La loi est-elle la même
pour tout Ie monde? Officiellement: oui. Y compris en ce qui concerne Ie littoral
et les constructions qui y sont possibles ou non. Pourtant, c'est sans doute
Ie domaine où les entorses aux textes sont les plus fréquentes.
Souvent, la "loi littoral" elle-même est floue, peu claire,
sujette interprétation. Encore plus, souvent ceux qui bénéficient
de dérogations, privilèges, complaisance et autres facilités
appartiennent tous à la même catégorie sociale : plutôt
fortunés et disposant de solides appuis politiques et administratifs.
- Une analyse démago? Il suffit de regarder les propriétaires
de pontons illégaux que l'administration se refuse à faire démolir,
les occupants de villas les pieds dans I'eau, les usagers exclusifs de sentiers
situés sur le domaine public maritime; industriels, élus de
premier plan, stars du show-biz, écrivains renommés
- La question du littoral dépasse largement celle d'environnement,
à laquelle les petits malins voudraient la cantonner. Elle interroge
élus et population sur des notions dont on nous répète
qu'elles sont essentielles à l' avenir: développement durable,
équité, social... Elle dessine véritablement les contours
d'un modèle de société. Peut-on tolérer que les
puissants bénéficient de passe-droits lorsque Ie petit propriétaire,
souvent originaire du lieu, se voit refuser un permis de construire aux motifs
qu'il contrevient de manière marginale à la loi?
-Doit-on accepter que la loi s'applique de manière fort différente
selon que l'on soit un hiérarque proche du pouvoir ou un retraité
sans connexions avec la haute administration?
- L'Etat voudrait faire croire que la loi s'applique uniformément,
que I' administration, sourde aux pressions, et aux recommandations, est animée
par des Salomon en puissance, sévère mais juste, gardienne d'un
ordre social où tous les citoyens sont égaux. On pourrait Ie
croire. N'étaient, entre-autres, ces quelques "petits coins de
paradis", privatisés et inaccessibles au plus grand nombre que
nous vous proposons de visiter...
Retour à la liste de nos "Lettres de CESAM"
Document
non daté, reçu le 16 mai 2007
DETAIL DES PROJETS D'OUVERTURE
DE NOUVELLES SECTIONS :
Travaux sur Ie Cap de Nice
- Lazaret et pointe Madame
(c6te Viffefranche) et liaison RN 98
Les travaux du sentier du littoral reliant la pointe du Lazaret a la pointe
Madame, ainsi que Ie barreau transversal reliant la pointe des Sans Culotte
a la RN98 ont fait I'objet d'un appel d'offre en 2005. Le cout estime de I'offre
pour cette partie est de 217 000 € TTC. La durée des travaux est
de 3 mois. Le plan de financement est celui de la convention (80 % Conseil
General et 20 % Etat)
.
- Les travaux de la Pointe des Sans Culottes jusqu'à la petite ruine
restaurée sans autorisation ont été lances en fin 2006
et sont achèves a ce jour.
- Pointe des Sans culotte a la pointe de I' Etoile
Ces 210 mètres de sentier font partie d'une tranche conditionnelle
de la marche précédente. Le cout de cette tranche est de 125
000 € TTC avec le plan de financement de la convention.
- Idem pour les travaux sur 200 mètres environ de Villefranche-sur-Mer vers la Pointe des Sans Culottes ont été lances en fin 2006 et sont achèves a ce jour.
- Liaison entre la pointe Madame et la pointe de I' Etoile
En 2005, cette liaison, qui permettra de raccorder I' ensemble des tronçons
du secteur, a fait I' objet d'une enquête publique pour le déport
local de servitude qui a reçu un avis favorable de la part du Commissaire
enquêteur.
La liaison de ces deux tronçons devrait commencer en 2008. Ainsi la liaison à l'Est de la rade, reliant Villefranche sur Mer et la Pointe des Sans Culottes devrait être terminée assez rapidement.
- Premier projet du passage des grandes falaises de Maeterlinck -
La montée difficile sous Ie palais Maeterlinck et Ie passage au dessus
des falaises nécessitent des études complémentaires,
notamment au niveau géotechnique et de stabilité des ouvrages
a réaliser. La réalisation des travaux du passage sous Ie palais
Maeterlinck sera fonction des études complémentaires de dimensionnement
des ouvrages. Cout estimatif : 600 000 €
^L'étude géotechnique sous la montée a été
réalisée en 2006. Les principes de cheminement ont été
arrêtes. Une étude complémentaire concernant Ie dimensionnement
des ouvrages a mettre en uvre au droit du mur de la propriété
(après la montée) est actuellement en cours de réalisation.
Après avoir d'abord proposé un passage en balcon contre le grand mur de Maeterlinck comme sur celui de la SNCF à Roquebrune Cap Martin, voir photos par ailleurs, nous avons suggéré par lettre en date du 31 mai 2008, à Monsieur ARGIVIER, Chef du Service Maritime et Hydraulique de la DDE de passer en déport de servitude sur un sentier qui existe déja dans la propriété Maeterlinck entre le haut du grand mur et une haie de cyprès. Cette solution serait très économique ( Voir la photo ci-dessous ). Après voir taillé les cyprès, une clôture en grillage soudé pourrait sécuriser les copropriétaires.
Nouveau
projet pour passer
les grandes falaises de Maeterlinck
POURQUOI
PAS ?
Sur les traces du passé, en route pour Villefranche-sur-Mer.
Cette très belle montée vers le grand mur de l'hôtel Maeterlinck
doit être
récupérée en dégageant les gravats jetés
par cet hôtel lors de la construction
des appartements qui se trouvent maintenant au-dessus.
Photo - Nice-Magazine. N°56 - juillet
août 2000
Le
sentier devrait passer ensuite entre la haie de cyprés et le grand
mur.
Avec un grillage soudé posé sur un muret, les futurs copropriétaires
ne verraient pas les promeneurs et seraient sécurisés.
Photo CESAM
Cette
solution serait très économique pour
le conseil général et pour l'Etat
Cet
aménagement économisant des frais publiques aurait également l'avantage
de préserver intégralement le site remarquable des falaises de Maeterlinck
Nous avons proposé ce passage à Monsieur ARGIVIER, Chef du Service Maritime et Hydraulique de la DDE par courrier en date du 13.10.2008. (Voir notre lettre). Nous vous tiendrons du suivi.
__________________________________________________________________________________________________________
- Pointe des Sans Culotte :
Ce passage, extrêmement difficile au niveau technique demandera aussi
une concertation importante sur les aspects environnementaux et intégration
dans Ie site du futur ouvrage.
- L'étude géotechnique et de faisabilité technique de
ce passage a été commandée auprès du Centre
d'Etudes Techniques de I' Equipement (CETE) en janvier 2007.
- Travaux
sur le Cap Ferrat
La réalisation des travaux de réfection et mise en sécurité
du sentier du Cap Ferrat est prévue par Ie Conseil General courant
2007
.
- Antibes
- Création d'un sentier littoral au droit de la prophet6 du château
de la Croe après déplacement du mur de la propriété
et suppression de la piscine. Financement prive.- Longueur estimée
: 240 m
^ Apres enquête publique favorable en fin 2006, les travaux sont prévus
courant 2007.
- Création d'un
sentier littoral au droit de la propriété d'Eden Roc. Etude
en cours de
réalisation. Financement prive
.
- Vallauris
Réalisation de prés de 1,2 km de sentier littoral au droit de
la propriété de la fondation Asturion. Cout entièrement
prive.
- Travaux entièrement réalises en fin 2006, soit plus d'1 km
de sentier réalise.
Futures Etudes
-Cannes
Projet de liaison entre la Pointe de Gazagnaire et la Plage de la Fourcade.
Le Conseil General assure la maitrise d'ouvrage de ce projet au stade actuellement
de I' Avant Projet Detaille.
- Cap d'Antibes
Pointe de I'lslette : Projet a faire afin de realiser un sentier permettant
de faire le tour de la Pointe de I'lslette.
Retour à la liste de nos "Lettres de CESAM
Pour
faciliter votre lecture,
nous avons recopié cet article en-dessous.
Nice-Matin - dimanche
27 mai 2007 -page 15
environnement
Défense
du littoral :
Un coup de gueule associatif
Coup de sang. Coup de
gueule. Ils n'en feront rien. Mais au plus fort de la colère, les
responsables de l'association CESAM (Cap et sentiers des Alpes-Maritimes)
ont pensé à mettre fin à leurs activités. Ils
l'ont même écrit dans leur lettre n° 59 du 14 mai dernier.
Pourquoi tant d'agacement ?
"Parce qu'à la préfecture, on nous considère davantage
comme des empêcheurs de tourner en rond que comme des interlocuteurs
ou des adjoints."
Respectivement président et vice-président de Cesam, Jean-Clary Bousquet et Jean Duhamel savent bien qu'ils ont donné du travail à l'administration. Mais le jeu en valait et en vaut toujours la chandelle. Et puis les fonctionnaires de la DDE maritime ne peuvent avoir les yeux partout. Retraités, eux, le peuvent. Ils ont le loisir.
C'est aussi un devoir, de veiller au respect de la loi "Littoral", une spécificité française, vieille de plus de vingt ans. Difficile de la faire respecter. Les gens qui construisent au bord des flots, les pieds dans l'eau, n'ont souvent pas l'habitude de se soumettre à la réglementation. Leurs clôtures transforment parfois le bord de mer en camps de concentration. Leurs constructions dépassent souvent les autorisations, ignorent les dispositions des POS, voire tout bêtement la législation. Et puis, il y a l'action de protection du Domaine public maritime (DPM) et de la bande des cent mètres.
L'association vérifiait
la validité des Autorisations d'occupation temporaires.
Elle ne le peut plus. Les documents ne lui sont plus transmis. Dommage,
beaucoup d'illégalités avaient été dénoncées,
beaucoup de résultats avaient été obtenus. Et surtout,
il restait beaucoup à faire. Notamment pour le bouclage du sentier
littoral Théoule - Menton, bébé de l'association.
Sûrement pour lui, que CESAM va rester actif. Il maintiendra la porte
à une nouvelle collaboration avec les services de l'État.
Ses responsables continueront de souhaiter le transfert des compétences
au conseil général.
Gérard Porcheron
Nice Matin
Savoir+
CESAM. Caps et sentiers des Alpes-Maritimes
Association agréée de Protection de l'Environnement
Renseignements ;
www.cesam06.org
asscesam@wanadoo.fr
PHOTO ci-dessus
Jean-Clary Bousquet et Jean Duhamel, respectivement président, vice-président et responsable du site Internet de CESAM. Ils ont failli jeter I'éponge. Ils maintiennent Ie cap. Ne serait-ce que pour I' achèvement du sentier littoral qui devrait relier Théoule à Menton en passant par Ie Lazaret a Villefranche. (Photo Jean-Paul Vix)
Retour à la liste de nos "Lettres de CESAM
Les
pouvoirs publics feront-ils un jour respecter la loi à
L'hôtel du CAP-EDEN-ROC à Antibes ?
Depuis très longtemps, cet hôtel fait ce qu'il veut
sans
aucune autorisation.
Voir photo ci-dessous
Nous avons reçu des services de la DDE Maritime, 48 heures après l'envoi de notre " Lettre de CESAM n°59 " une note interne récapitulant les différents projets et les travaux en cours sur les sentiers littoraux de notre département. A cette note était joint un DVD avec plusieurs photos dont une de la propriété de l'hôtel du CAP-EDEN-ROC avec, en jaune, un projet de sentier qui n'a plus rien d'un sentier littoral, tracé à l'extérieur de la propriété de cet hôtel, empruntant les rouies existantes, le chemin de la Mosquée et autres. Ubuesque. Extravagant.
Cela nous rappelle le projet du prolongement du sentier du Cap de Nice. La DDE voulait faire passer les promeneurs sur le trottoir du boulevard Maeterlinck pour ne pas gêner la clientèle de l'hôtel et assurer ainsi la sécurité des usagers qui n'en demandaient pas tant.
Cela recommence. Pendant plusieurs années l'Hôtel du Cap Eden Roc, en connaissance de la loi littoral a continué de construire, sans AOT et sans permis de construire, sur le DPM, sur la bande des trois mètres réservée au passage des sentiers littoraux.et sur celle des 100 mètres. La DDE et la Ville d'Antibes ont fermé les yeux. L'hôtel qui a été ensuite condamné par les tribunaux devrait faire acte de repentance à l'exemple de la Fondation Asturion (propriété du Roi FAHD) à Golfe-Juan.
Nous n'acceptons pas ce tracé sans visibilité sur cette pitoyable avenue de la Mosquée, traversant dangereusement le boulevard Kennedy pour aller se perdre ensuite vers des villas, retraversant à nouveau ce boulevard à risques pour aller rejoindre le bord de mer à coté du musée naval.
Nous rejetons catégoriquement ce projet qui est pire que ce qui nous a été proposé pour ne pas gêner l'hôtel Maeterlinck. Nous regrettons que les pouvoirs publics n'aient pas cru devoir, à ce sujet, consulter des associations comme la nôtre.
Compte tenu de la spécificité de l'hôtel du Cap, CESAM est en mesure de proposer un tracé convenable pour tous. Nous présenterons ce projet lors de notre prochaine assemblée générale.
Hôtel
du Cap-Eden-Roc.
Tout le sentier littoral sera repoussé
derrière leur parc sur une route
à grande circulation.
Retour
à la liste de nos "Lettres de CESAM